Ta colère a beaucoup à te dire sur ce qui compte vraiment pour toi, et même au sujet de ta mission de vie !
J’ai mis beaucoup de temps à accepter la colère pour une émotion comme les autres : ni bonne, ni mal. Juste un indicateur de ce qui se passe à l’intérieur.
J’aimerais au travers de mon expérience personnelle, partager ce que la colère m’a appris et donc, ce que la tienne pourrait t’apprendre sur toi.
On croit souvent que la colère n’est pas belle et ne devrait pas sortir !
J’ai été confrontée à des situations où réellement ma colère ne devait pas sortir (à mon travail surtout).
De jeune fille qui avait tendance à sortir de ses gonds de temps en temps quand « trop c’est trop », je suis devenue très magnanime, à la limite de dire oui à tout. Heureusement j’avais une porte de sortie, je m’autorisais à dire ce qui n’allait pas avec mes proches, au moins… Mais ce n’était pas juste pour eux !
Et puis un jour, je me suis rendue compte que mon foie en avait beaucoup souffert.
Le foie est l’organe de la colère en médecine chinoise 😉
J’avais souffert mentalement, émotionnellement… Mais physiquement aussi de ne pas avoir exprimé ma colère !
Mon foie avait mal de toute cette colère rentrée, de toutes ces courbettes que l’on fait parce qu’il faut… Et moi, je ne me voyais pas en colère puisque je la ravalais tout le temps !
J’ai réalisé que j’étais quelqu’un qui était souvent indigné et que je ne m’autorisais plus à le dire car je jugeais ma colère comme mauvaise. Elle était devenue une ennemie qu’il fallait, si je n’arrivais pas à la tuer, au moins la dompter.
Pourtant cette colère m’a été très utile pour comprendre ce que je voulais changer dans ma vie. C’est aussi possible pour toi.
Être en colère pour connaitre ta mission de vie
C’est une vidéo de Pin Up Bio pour trouver sa mission de vie qui m’a fait voir un des bienfaits de ressentir de la colère. Elle nous demande de nous interroger sur ce qui nous révolte, ce que nous ne pouvons pas accepter.
Notre colère est un indicateur de notre mission de vie, de ce qui est vraiment important pour nous, ce qu’on ne peut pas laisser passer !
Moi, ce qui me révolte ?
Et bien par exemple, je ne peux pas comprendre pourquoi on dit à une femme que c’est normal d’avoir mal durant ses règles ! C’est injuste que nous, femmes, nous devions endurer, nous taire lorsqu’on a mal. Pourquoi sommes nous si coupées de notre corps, de notre sexualité, de notre ventre.
En tant que femme, je ne supporte pas d’être formatée, rabaissée, de ne pas être capable de décider de ma vie, de ce qu’il me faut pour être en bonne santé, vivante, aimée. Est-ce que ça devrait être normale de ne pas pouvoir décider pour soi ? De ne pas pouvoir exiger le meilleur ? Non. Je ne crois pas.
C’est en me demandant ce qui me révoltait, ce qui me mettait en colère et pour quelle raison, que j’ai découvert ce que je voulais faire de ma vie.
Tu peux donc faire la même chose. Questionne-toi sur ce qui te révoltes.
Interroger ta colère et savoir ce que tu veux
En me questionnant sur ce que cette colère avait à me dire, j’ai réalisé ce que je voulais changer dans ce monde. Et donc de quel ordre était ma mission de vie.
Je voudrais un monde où les femmes puissent être elles-mêmes et puissantes. J’aimerais que les femmes soient puissantes dans leur être, dans la femme qu’elles sont. Que chaque femme puisse agir et vivre son plein potentiel, incarner la déesse en elle qui ne demandent qu’à grandir, à s’épanouir, à changer le monde.
Ressentir de la colère m’a appris ce que je veux vraiment et ce pour quoi j’ai envie d’agir !
Je veux que notre corps soit respecté par les autres et par nous même. Qu’il soit vu comme beau, aimable, rayonnant de notre féminité. Qu’il soit rayonnant !
Que notre cœur puisse s’exprimer, notre cœur de femme, nos émotions de femmes. Qu’on les prennent au sérieux ces émotions, que nous-même, nous les écoutions pour que les autres puissent les entendre !
Je veux rayonner de mon pouvoir de femme, de déesse, et que chacune d’entre nous puisse le faire elle aussi. Je veux retrouver le pouvoir de mon ventre, celui dont je me suis coupé, que j’oublie encore souvent, que j’ai ressenti cette nuit dans mon rêve ! Car mon ventre m’a parlé… Je l’ai rêvé « enceinte », avec un enfant (moi qui est peur d’accoucher !). Un enfant que je n’attendais pas, qui s’était caché et que je découvrais, étonnée, dans mon ventre ! Et mon ventre était rond et fort, j’ai senti sa grande force, sa puissance, son soutien ! J’étais heureuse, étonnée, inquiète, mais HEUREUSE ! Heureuse de sentir l’amour et la vie en moi !
C’est ça que je veux, ne plus avoir peur d’être une déesse !
Laisse ta colère te révéler quelle est ta place. Laisse-la sortir, enfin.
Chère Agathe,
Je viens de lire et découvrir certains de vos articles. Et, j’ai apprécié. Pourquoi j’ai apprécié, et bien, pour ma part en tous cas, j’ai l’impression de papoter avec une amie bienveillante en vous lisant. Le comble c’est que je n’ai pas d’amiE, alors cette illusion, en vous lisant, reconforte… Je me retrouve évidemment dans nombres de vos articles, ces mêmes questionnements, ces mêmes chaos intérieurs parfois, mais je me soigne 😉. Merci pour cette bienveillance féminine. Je continues à vous suivre … A bientôt !
Bonjour chère Virginie,
Merci beaucoup pour votre message (on peut se tutoyer ???). Je suis touchée par ce que tu m’écris. Je suis heureuse de voir tu te retrouves dans mes textes. Que nous papotons ensemble :-).
Les femmes sont parfois dures entre elles, et avoir des vraies amiEs n’est pas toujours facile. Mais l’ère de la bienveillance féminine s’ouvre. Alors merci à toi aussi de ta bienveillance qui nourrit et fait du bien ! A bientôt.